Le site les crises.fr édite l’entretien
accordé par l’ancien Président brésilien Lula da Silva, à Glen Greenwald de The
Intercept alors que la Présidente Dilma
Roussef court le risque d’être écartée du pouvoir pendant 3 mois si le Sénat opinait
semblablement à la Chambre des députés.
Cet événement politique est assez
inouï : quand des élus de la nation brésilienne dont la presque moitié,
non seulement corrompue et poursuivie par la justice dont le président de la
Chambre de députés, Eduardo Cunha, s’élancent contre une présidente
régulièrement réélue, soupçonnée, seulement d’avoir arrangé les comptes publics !
L’affaire Petrobas, puisque c’est celle qui éclabousse tous les partis
brésiliens servirait-elle de moyen pour abattre une femme gênante, fortement
engagée parmi les BRICS alors même qu’elle n’est en rien mêlée ?
Inouï également, en France, le
silence de la gauche et de tous les bons pensants : pas un écrit, pas un
appel au soutien à la présidente Dilma Roussef ? Silence assourdissant.
L’affaire est d’une gravité
réelle : ce chemin vers la destitution a tout d’un coup d’Etat dont les fantassins
les plus zélés sont les plus pourris. Nulle voix en Europe, pourtant si prompte
d’ordinaire à dénoncer et à se flatter dans des communiqués !
Ci-dessous l’entretien :
Jean Vinatier
Seriatim2016
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