Cette annonce de la disparition d’un
coup de plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers au profit des robots indique
à quel carrefour nous sommes. Les hommes quittent l’usine et n’y reviendrons
plus hormis en toutes petites équipes jusqu’à ce qu’elles aussi laissent la
place aux robots.
Comme l’écrit Charles Sannat :
« […]
Vous devez comprendre que nos mamamouchis sont des penseurs ligne Maginot !
La bataille de l’emploi est déjà perdue dans le sens où ce n’est plus le temps
de l’emploi de masse mais du chômage de masse. Les postes vont se raréfier.
Voilà de quoi relativiser les bonnes idées de nos dirigeants sur la
« compétitivité », nous ne serons JAMAIS, je dis bien JAMAIS
compétitifs par rapport à un Chinois payé 100 $ par mois. Nous le serons encore
moins face à aux robots qui deviennent de plus en plus perfectionnés, utiles et
« employables ».
En gros, si vous voulez être relativement à l’abri du chômage, il faut un
emploi qui soit non délocalisable, non informatisable et non robotisable.
Collectivement, c’est perdu d’avance. Individuellement, vous devez
développer vos propres stratégies pour survivre à ces immenses mutations. »1
Source :
Jean Vinatier
Seriatim 2016
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