Cette publication qui est une relecture originale d’une première
édition, intervient, à la veille de la manifestation du 18 juillet dans un
climat alourdit par la multiplication des faits divers dans l’ensemble des États-Unis, des incendies d’églises noires dans le Sud et in fine le retour sur
le devant de la scène du drapeau des confédérés. En Europe, on croit que le
drapeau du Sud est le seul apanage du Klu Klux Klan, c’est une réduction. Il
est présent dans les mémoires des sudistes, qui ne furent pas tous des
fanatiques esclavagistes, ainsi le général Lee. La question du drapeau est donc
très sensible, elle touche autant l’Histoire que les mémoires superposées et affiliées.
Rappelons, enfin, que le Nord
s’il engagea le combat contre le Sud, officiellement, au nom de l’anti-esclavagisme laissa perpétrer le massacre de Noirs à New York en 1863 et
maintint la ségrégation jusqu’en 1965. Les caractères américains sont complexes
et très arrêtés que nous saisissons assez mal du fait même que nous idéalisons
ce pays qui sait vendre, au sens mercantile, une perfection de monde « made
in America ».
“L’auteure américaine de
88 ans publie aujourd’hui un livre qui fait sensation et qu’elle a écrit
en 1957: la version originale, refusée par l’éditeur, de «To Kill a
Mockingbird», une version beaucoup moins idéaliste du grand classique de la
littérature américaine. Un mythe s’écroule.
[….]
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
SERIATIM 2015
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